100 jours pour la santé
Pour remettre notre système public sur les rails
100 jours pour la santé
- 6 décembre 2018 – Qu’attend le gouvernement Legault pour agir avec humanité?
- 5 novembre 2018 – Une crise sous-estimée
- 18 octobre 2018 – Le décompte est lancé…
« Depuis le début de la campagne électorale, tous les partis politiques font des promesses en santé qui ne sont pas mauvaises en soi. Malheureusement, ils oublient que sans personnel supplémentaire, toutes ces promesses sont vaines et irréalisables. Le prochain gouvernement n’a pas d’autre choix que d’investir adéquatement et de façon urgente et durable dans ses ressources humaines s’il est sérieux dans sa volonté de régler la crise en santé. »
Sonia Éthier,
présidente de la Centrale des syndicats du Québec
« La ressource la plus précieuse de notre système public est son personnel. Malheureusement, les conditions de travail difficiles imposées aux travailleuses et aux travailleurs de la santé ont fait en sorte que plusieurs sont épuisés, malades et découragés. Le manque d’effectifs, l’instabilité des équipes de soins et l’épuisement généralisé du personnel affectent indéniablement la qualité et la sécurité des soins. »
Claire Montour,
présidente de la Fédération de la Santé du Québec
Près de 100 000 personnes ont déjà manifesté leur solidarité envers le personnel de la santé dans le cadre de la campagne Portez le cœur brisé. Il faut faire plus. La CSQ et la FSQ-CSQ exigent des chefs des partis politiques au Québec qu’ils s’engagent à réaliser quatre actions fondamentales et urgentes dans les 100 premiers jours de leur gouvernement.
1. Rehausser et stabiliser dès maintenant le financement des établissements de santé afin qu’ils puissent afficher des postes à temps complet attrayants et corriger de façon durable les problèmes de pénurie qui accablent notre réseau de santé.
2. Décentraliser la gestion des ressources humaines, redonner aux différents milieux de travail la capacité de gérer les horaires de travail en fonction des besoins spécifiques et de la réalité de chaque milieu et cesser la gestion des horaires en ayant recours de façon systématique au temps supplémentaire.
3. Émettre une directive ministérielle interdisant les exigences indécentes de flexibilité et de mobilité (disponibilité sur trois quarts de travail, dans de nombreux centres d’activités, jusqu’à 120 km du domicile malgré la fatigue et des conditions routières parfois périlleuses).
4. Adopter une loi-cadre visant à promouvoir et à soutenir la conciliation famille-travail-études.
Le temps de la parlotte et des comités qui ne mènent à rien a assez duré. Nous voulons de vrais leaders qui ont une vision de l’avenir et qui ont le courage de prendre des actions audacieuses pour sauver notre système public de santé dans l’intérêt de toutes et de tous.